Dans le n° 254 du Réponse Photo daté du mois de mai 2013 p126 Christian Ramade nous explique l'intérêt encore aujourd'hui des objectifs à bascule et décentrement malgré la généralisation des logiciels intégrant la correction des perspectives dans leurs fonctionnalités. Loin de moi l'idée de vouloir reproduire sa magistrale démonstration, les deux premières photos de cette séquence sont là pour illustrer les désagréments de leur absence dans mon sac photo...
Un objectif à décentrement permet, pour faire simple, de corriger les perspectives directement dans l'optique, avec pour principal avantage par rapport à la correction logicielle, de ne pas avoir à recadrer ensuite, et donc de perdre de la matière sur les bords, ce qui oblige alors à prévoir de la marge chose qui n'est pas toujours possible par manque de recule ou de distance focale.
Ainsi, les photos 1 et 2 ont toutes les deux subis un redressement des perspectives doublé d'un recadrage carré. Ce qu'il y a d'intéressant à noter, c'est que la 1 a été redressée après le recadrage carré et la 2 avant, ce qui explique comment il se fait que le lampadaire n'est pas inclus dans le cadrage de ma même façon dans les deux cadrages, mais ne me demandez pas "pourquoi" ? La géométrie étant pour moi une science occulte...